Entre Inès et Dennis
Ce vendredi 14 février 2020, lendemain du passage d'Inès qui a soufflé par rafales, se présente comme une aubaine. Le ciel est dégagé, le soleil est là, peu de vent et il ne fait pas froid. Une accalmie avant l'arrivée de la tempête Dennis annoncée ce week-end.
Nous ne sommes que cinq. Nous décidons de rouler jusque Merdrignac. Cette partie de la voie verte est plus sèche que le côté Pont-Querra - Loudéac où on risque de trouver du bouillon*. De toute façon, les VTT bouillounous* sont nettoyés grâce à la petite station de lavage à notre disposition au Pont Querra.
Et puis, en allant vers Merdrignac, une rencontre est inévitable.
Jean-Yves prépare le marathon de Paris programmé le dimanche 5 avril prochain. Il va s'imposer au moins deux sorties de 30 kilomètres avant le jour J.
Pour ceux qui ne savent pas, Jean-Yves est le mari d'Odile qui roule avec nous aujourd'hui. Le couple est licencié au "CC du Ninian".
Jean-Yves a quitté Merdrignac à 8h30 ce matin. Un petit salut et il est vite reparti vers le Pont Querra et la Chèze où est son domicile.
Pause café au bar "Rive bleue" à Merdrignac. En attendant les cafés que Chantal prépare, Marcel consulte le journal à la page "obsèques". "Y'a deux décès à Plémet...un à Plessala..."
Mourir, c'est la vie...
Et la vie après la mort ? C'est une autre histoire.
Sur le chemin du retour, nous croisons quelques cyclistes, des marcheurs, des chiens... le même schéma qu'à l'aller.
* Le bouillon, c'est de la boue.
* Bouillounou, veut dire très sale, boueux.
Ca c'est du patois de chez nous, du gallo.
Le gallo, vieux français des campagnes :
Dans mon enfance, à la maison, on parlait gallo, un parler de la langue d'Oïl, une sorte de Vieux Français. Voici un court échantillon du gallo que l'on parlait à Saint-Barnabé, mon village n...
C'est tout pour aujourd'hui !