Des rencontres (3)
Mercredi 22 mai : trois rencontres
Une rencontre peut être programmée ou de hasard. En ce qui nous concerne, une était programmée ; une autre inattendue et la dernière très désagréable.
Départ de La Baronnerie à 8 heures 30 avec comme premier objectif un arrêt à la Plaine/Mer et le second à Préfailles.
Les petites routes des marais :
Petite route de campagne.
Le ciel est à nouveau couvert et la fraîcheur toujours au rendez-vous. Mais il ne pleut pas. Albert peut rouler. Son vélo a été réparé à Machecoul.
![]() | Annick et Marie-France. Pose près de l'abbaye de Buzay, zone de marais et de pâturages. |
Cette crevaison réglée grâce à un prêt de chambre à air, est survenue près du canal de la Martinière. Ce ruban fluvial long d'une quinzaine de kilomètres entre Le Pellerin et Frossay a assuré une fonction commerciale de 1892 à 1959. Il est maintenant un réseau d'activités de loisirs.
Pause à Paimboeuf :
Pendant que certains sont allés boire un petit noir, d'autres ont vidé une partie de leur poche en plein air et consulté la carte. Pas toujours évident de s'orienter dans une région inconnue.
Du côté de Préfailles : la rencontre programmée sous le soleil.
Un premier arrêt prévu a été assuré à la Plaine/Mer chez Martine la soeur de Christian.
Apéro sur la terrasse.
Martine et Ernest fermant le peloton le long de la Côte de Jade vers Préfailles.
Pour remercier Martine de sa gentillesse, nous l'avons invitée à manger avec nous au restaurant "Le Saint-Gildas" à Préfailles. Ce jour-là elle était seule. Raison de plus pour l'emmener avec nous.
Cette région de bord de mer appelée la Côte de Jade, rocheuse et découpée, dégage une succession de petites plages. Une authentique côte sauvage.
La rencontre inattendue :
Cet après-midi là, je (Annick) ne roulais pas, mais conduisais une voiture. Accompagnée de Patrice, Sylvie, Ernest, Maryvonne et Michèle, j'attendais sur le trottoir longeant une rue de la Bernerie-en-Retz le passage de nos cyclos. Nous venions de discuter avec cinq cyclotouristes de Couëron arrêtés sur une petite place à une centaine de mètres de là.
Nous étions sur le point de rejoindre les voitures, persuadés que notre groupe avait emprunté une autre rue quand un cycliste est passé près de nous. Je l'ai entendu dire "je crois reconnaître". "Il doit se tromper" fut ma pensée et celle de mes voisins.
Le cycliste fait demi tour et s'adresse à moi : "vous êtes bien Annick Chapron ?...Je suis Régis Guérin..."
Ah, la grosse et agréable surprise !...Parfois le monde est petit...
Régis habite Pornic près de la Bernerie-en-Retz.
Je connaissais Régis virtuellement par le biais des commentaires qu'il laisse régulièrement sur le blog de Gwénaëlle Riou. Il est un fervent défenseur du cyclisme féminin et en connait un rayon. En plus d'être beau garçon, il est aussi très sympa. Il m'a reconnue grâce aux photos qu'il a vues ici et là sur des blogs.
Régis et Annick. Nous avons discuté de nombreuses minutes autour du vélo. Ce fut un moment de Bonheur pour moi. J'étais heureuse et désolée de refuser son invitation à prendre un café chez lui. | ![]() |
La rencontre désagréable :
Pas de photo. Je n'étais pas présente et personne de chez nous ne met les cons dans leur boîte à images.
La scène s'est passée entre Bourgneuf-en-Retz et le Pont Béranger. Le groupe progressait bien rangé quand une voiture arriva dans le même sens et frôla André, un peu décalé, poussant Jannine son épouse.
Les cyclos ont protesté, l'automobiliste a pilé devant le groupe, est descendu de son véhicule. Jacky et Philippe lui ont rappelé le Code de la route. Le chauffard les a insultés, prêt à se battre, menaçant d'appeler les flics.
Les cyclistes ont préféré continuer leur route plutôt que d'en venir aux mains. Il paraît qu'il avait déjà "un coup dans le nez"...
Le musicien :
Pendant le dîner, la mésaventure oubliée, Jacky a sorti son harmonica et a joué d'affilée trois petits airs entrainants.
Un instrument de musique qui demande du souffle...
Et aussi un instrument peu encombrant, facile à transporter. Bientôt la vidéo.
A suivre...