Le TCA est passé à Plémet
Le TCA ou Tour en Côtes d'Armor a fait halte à Plémet le 10 juillet dernier. Les 96 participants, dont 39 femmes ont été reçus par le club Cyclo du Ninian. Quatre adhérents y participaient.
Malgré la pluie sur la "ligne de départ", il a bien fallu prendre la route, direction Plémet à 24 kilomètres.
C'est dans la salle du Minerai que tous les cyclos ont été accueillis par le club local, heureux de se restaurer et aussi, heureux de n'avoir pas été poursuivis bien longtemps par la flotte.
L'animation qui a aidé à oublier la grisaille était assurée par Patrick et Anne.
Le petit spectacle a duré une heure environ, entre l'arrivée des premiers et le départ des derniers participants de cette troisième édition du "Tour en Côtes d'Armor".
Les organisateurs ne s'arrêteront pas là. Une quatrième fois est prévue mais pas avant 2024 à cause de la Semaine fédérale en 2022 à Loudéac et le Paris-Brest-Paris en 2023 qui passera aussi à Loudéac. De nombreux bénévoles seront mobilisés.
Plus loin, à la sortie de La Chèze, nous sommes attendus par Odile. Le circuit passe devant chez elle. Elle est au bord de la route avec sa fille et ses deux chiennes.
C'est probablement avec un pincement au coeur qu'elle a chaleureusement applaudi les cyclos montant vers le petit bois avant de prendre la direction Saint-Barnabé. Elle devait participer à cette randonnée. Un souci de santé l'a contrainte à rester à la maison. Jean-Yves, son mari pour ceux qui ne savent pas, s'est rendu le matin même à Merdrignac et a trouvé les équipiers de l'an dernier : Philippe du "CC du Ninian" et Paul du club de Langast.
Le trio a aussi fait un court arrêt aux pieds d'Odile.
Plus loin, après Boju, un petit bout de canal de Nantes à Brest a été le bienvenu. Malgré la grisaille, le paysage est joli, très verdoyant (il a tellement plu) et reposant.
Après le déjeuner à Mur-de-Bretagne, la vallée du Daoulas en pente douce de Bon Repos jusque Laniscat est au programme. Les gorges du Daoulas sont dominées par les landes de Liscuis, domaine privé chargé d'histoire ouvert au public.
Malgré le gris du ciel qui emprisonne le soleil, le coupe vent devient un vêtement gênant. Dans ce cas on s'en débarrasse, sans le jeter bien sûr... tout en plaisantant : "on va aller jouer aux boules..."
Cent mètres plus haut, une grosse averse s'abat et nous oblige a chercher un abri qui se présente comme la providence. Il y a un concours de boules et des petits chapiteaux dressés à proximité des terrains de jeux. Nous en profitons, bien accueillies par les gens présents, attisant la curiosité de ceux-ci : "vous venez d'où, vous allez où ?...".
Le trio féminin formé depuis Caurel a décidé d'un commun accord d'emprunter le petit circuit qui coupe et réduit de 25 kilomètres la distance.
La première journée s'est achevée à Gouarec, hébergés au groupe scolaire N. D. de Campostal avec repas sur place.
Le lendemain matin, le ciel est à nouveau couvert et incertain. On verra au fil des kilomètres et des heures.
Les bosses répétées étirent les mollets et amènent quelques réflexions : "Ca ne fait que monter et descendre...elle est longue la bosse, pfff..."
La pause ravito à Saint-Léon-Pape, tout près de l'église, va calmer un moment les esprits anxieux et les jambes qui commencent à souffrir. C'est le lot des longues distances.
Un peu plus tard, le repas de midi sera servi à Ploeuc/Lié dans la salle des Ecolailles. Là aussi, un moment apprécié qui soulage un moment les organismes.
La route ne s'achève pas au pays de la pomme de terre, elle continue par Gausson, Plouguenast, Saint-Potan, Plémet, Laurenan, Gomené et enfin Merdrignac. Et toujours une succession de côtes et de bosses.
Une journée sous les nuages gardant la pluie pour eux. Des égoïstes...
236 kilomètres aux compteurs sur ces deux journées bien remplies et bien organisées.
MERCI à Stéphane, l'organisateur, et son équipe.