Respectueux du sexe faible....
... mais peut-être plus fort qu'on ne le croit !?...
Dimanche 6 juin 2021, il devrait faire beau. Si à 8 heures le soleil est déjà levé, il ne se manifeste pas, caché par la chape nuageuse. Passagère, nous l'espérons.
Assez rapprochés pour mieux discuter et s'entendre, nous parlons de choses et d'autres en attendant le feu vert. C'est quand même mieux que se "regarder en chien de faïence" qui traduirait une certaine méfiance.
Daniel a dit : "j'ai vu Jean-Paul hier. Il va venir à 8 heures et demie..."
Jean-Paul 1er risque d'être seul. A moins qu'un complice vienne le rejoindre...
Après nombreux coups de pédales avec la complicité du soleil libéré, nous voici à quelques encablures de Trémorel, circulant sous le pont sur lequel passe la N164.
En pénétrant sous un pont, Christian imite le sifflement du train d'antan qui annonçait son arrivée en gare. Cela plaît au gars de La Prénessaye. Sans doute parce que un son aigu, tel celui du sifflet, résonne avec puissance comme un timbre caverneux.
Nous avons ignoré Trémorel souvent le lieu de pause. Il était trop tôt. Saint-Launeuc correspondait mieux côtés horaire et kilométrage, près des toilettes et de l'if centenaire.
Nous avons remarqué dans un parterre une plante sauvage vraiment indésirable, aux tiges très coriaces portant une multitude de graines. Cette mauvaise herbe pas du tout aimée, que nous appelons "parelle", porte un nom plus savant : le rumex.
Quand le jardinier de Saint-Launeuc va passer par là, il va s'en charger.
Plus loin, à la sortie de Collinée, la "Route du breton" est au programme. Dans ce sens, on se laisse glisser sur cette petite route touristique.
A droite, dans les fougères, le cours d'eau Le Léry prend sa source. Nous appelons ce virage "le fer à cheval".
Plus bas, nous avons croisé Julie Bresset et son frère montant vers Collinée à vélo. "Je l'ai reconnue au dernier moment", a expliqué Daniel. Trop tard pour la photo, dommage. 😣
Francis, en tête, anticipe. Plus loin, sur le plat, ça ira moins vite avec le vélo à assistance électrique.
C'est ici que se termine, dans ce sens, "La Route du breton", tout près du village "Le Gué Jouan" où Le Léry se jette dans Le Lié.
C'est ici qu'Annick va virer à droite et rentrer chez elle, 700 mètres plus haut.
Elle remercie ses équipiers qui veillent sur elle, l'encouragent, contrôlent si elle suit...
De galants hommes. Ils vont retrouver à Plémet Jean-Paul 1er qui dévoilera avoir roulé avec Robert et Daniel P.
Tout se sait...
C'est tout pour aujourd'hui.