Considération factice

Mercredi 16 juin 2021, l'orage est annoncé en milieu après-midi. Notre sortie du matin ne va donc pas être perturbée par  pluie, éclairs et tonnerre, mais par le soleil ardent et la chaleur étouffante. Les passages à l'ombre des haies d'arbres, de la forêt de Lanouée nous ont aidés à tenir le coup et aussi la boisson du bidon. 

Le choix du parcours a demandé un peu de temps. André a pris les rênes et a conduit tout le monde vers Loudéac... 

Notre passage à Loudéac et près du rond-point côté sud. Juste le temps de jeter un coup d'oeil sur la stèle du docteur Pierre Etienne, figure de Loudéac. Chirurgien,  il fut maire de la ville et conseiller dans les années 70. 

Plus loin, travaux du côté du village Plaisance et traversée d'un autre village : Saint-Maurice.  

La vie de saint Maurice Duault (1115-1191) est tracée sur les vitraux de la chapelle du second village. La légende rapporte que le jeune saint étudiait tout en protégeant les champs ensemencés des ravages des corneilles... Un jour, il réussit à diriger les oiseaux vers une grange  où il les enferma. Il les libéra le lendemain et les corneilles quittèrent les lieux...
Source, Le patrimoine des communes des Côtes d'Armor, Flohic Editions. 

Jolie légende. 

Pause à Rohan, à l'ombre de la halle aux grains. 

Un masque traînait à proximité de la poubelle. Il faut penser aussi que tous les masques ne sont pas jetés.  Certains sont perdus. Probablement celui trouvé à Rohan.

Les incivilités continuent ; les bords de routes sont toujours enlaidis par des déchets et le pire à nos yeux, les masques.

Et maintenant en route vers le canal, de Rohan à Cadoret. 

Le canal de Nantes à Brest ouvert en 1858 -238 écluses- est  très convoité par les cyclistes. Il traverse au moins huit  vallées et déploie une distance de 364 kilomètres. 

De l'autre côté du canal nous avons été salués, voire ovationnés, par des mannequins informes. Un peu de considération... Au moins une bonne opinion de nous parfois traités de fainéants. 

Les nénuphars du canal. Ils se présentent par tas, ici et là. 

Les plantes aquatiques ont bien sûr interpellé Jean-Paul 1er qui a remis sur le tapis son énigme posée un soir à Saint-Pol-de-Léon en mai 2017 lors de notre séjour. 

Le problème à résoudre : 

Sachant qu'un nénuphar double de taille chaque jour et qu'il met dix jours à recouvrir la totalité d'un étang. Combien de temps a-t-il fallu pour recouvrir la moitié du plan d'eau ? 

A vous de chercher. 

Retour en arrière, en 2017 à Saint-Pol-de-Léon durant une soirée casse-tête autour des nénuphars.

Edith qui avait la solution dès le début  a fait "l'ânesse" pour avoir du son...

C'est tout pour aujourd'hui en passant ensuite par Les Forges, Le Cambout, Plumieux, La Ferrière et enfin Plémet  sous la chaleur.