Une légende
La chapelle des treize chênes à Trémorel, a une belle histoire à raconter.
C'est plutôt le Trémorelois qui va narrer la fabuleuse histoire à Ernest !
C'étaient des Irlandais. Ils plantèrent un chêne à la naissance de chaque enfant. Au treizième, ils firent construire une chapelle. Elle a été reconstruite.
En cherchant sur Internet, j'ai trouvé sensiblement la même histoire, plus complète : Les propriétaires d'un château proche, Lord et Lady Penbrook ne pouvant procréer, implorèrent la Vierge pour avoir des enfants. Exaucés, ils plantèrent treize arbres et firent construire la chapelle comme l'a expliqué le Trémorelois.
La chapelle a été construite au 18ème siècle. Elle fut reconstruite sur les ruines de l'ancienne fin du 19ème siècle. On y vénère Sainte Barbe qui guérit de la peur et aide les enfants à marcher. Et Sainte Apolline qui soulage les maux de dents.
Chaque année, le Pardon se déroule le premier dimanche de septembre.
La matinée du 28 septembre 2016 en bref !
18 cyclos ce matin. Un chiffre record. Notre président est passé nous voir. Trois des Vétérans étaient là.
Pour changer, nous sommes partis vers Fahéleau et la D792 entre Plémet et Collinée. Très prisée par les automobilistes, nous avons quitté la départementale au pied de Saint-Gilles et vite sur les hauteurs de la localité où règne la tranquillité.
Les champs se parent des belles couleurs de l'automne :
Tels le chanvre, le maïs et même la robe des vaches... Le blé noir aussi a changé de couleur, bientôt prêt pour le battage.
Pause à Trémorel :
André et Jacky sont partis boire leur café habituel ; Solange est allée chercher du ravitaillement à la boulangerie et souvenez vous, Ernest a discuté avec un homme du coin et les autres entre eux.
Quelle va être notre direction ?
Elle n'est pas matérialisée sur le grand panneau pas vraiment destiné pour nous. Notre route se trouve entre Quimper et Rennes et "ouste" vers Merdrignac par le chemin des écoliers.
Un peloton de 17 unités bien rangé :
Seule la 18ème qui ressemble un peu à l'Arlésienne est à gauche. Tant que la route est libre on peut prendre ses aises...
La dernière difficulté :
La longue bosse vers le Breil Tual a fait la différence. Mais si près du but, cette fantaisie est tolérée. Faut bien se prendre pour des coureurs cyclistes de temps en temps...C'est plutôt grisant et quand les sensations sont là, c'est, par extension, jouissif.
A la Saint Michel ça déménage :
Pour marquer sa fête encore à venir, le seul Michel du groupe qui a dû sortir un gros billet, a offert un pot. Personne n'a refusé.
Même Jeanine qui a roulé seule en a profité ! "J'ai roulé seule parce que je n'étais pas sûre de ma forme", a-t-elle expliqué pour se justifier.
C'est tout pour aujourd'hui !