C'était hier - 1995
1995 !
Une grosse année avec l'organisation du Paris-Brest-Paris.
Cinq cyclos du club ont l'intention d'y participer. A condition de réussir les brevets qualificatifs : 200, 300, 400 et 600 kilomètres.
Cette année-là, le banquet du club fut organisé au restaurant Hesry à la Prenessaye.
Tous les ans, un repas est mis sur pied. Un moment convivial permettant aux conjointes qui ne roulent pas, elles sont nombreuses, de se retrouver.
Une cinquantaine de convives.
Des nouvelles tenues :
Le lot de vêtements fut commandé chez Noret à Saint-Denoual entre Lamballe et Plancoët.
Nous avons la chance d'avoir près de chez nous un fabricant. Ce qui facilite les déplacements pour choisir, essayer, discuter avec le commerçant.
Les vêtements ont été distribués en mars.
Organisation d'un 300 kilomètres :
Epreuve obligatoire pour participer à Paris-Brest-Paris.
Brevet de 300 organisé le 9 avril. (Article Le Courrier Indépendant).
Début juillet, pique-nique en Brière :
Les pique-niques ont été apportés par les conjointes.
Une quinzaine d'adhérents s'est rendue à vélo en Brière.
Le 13ème Paris-Brest-Paris, du 21 au 25 août : 3700 participants.
Epreuve d'endurance de 1200 kilomètres.
Une histoire qui remonte à 1891. Celui qui en eut l'idée est un journaliste du quotidien Le Petit Journal, Pierre Giffard.
Le départ fut donné le 6 septembre à 7 h 03, rue Lafayette. 206 partants. 100 sont revenus à Paris dans les délais.
Le réglement accordait un délai de 10 jours, qui prenait fin le mercredi 16 septembre à 7 h 03. Il fut prolongé de 5 heures.
Le parcours passait par Mortagne, Laval, Montauban, Saint-Brieuc, Morlaix, Brest et retour sur le même itinéraire.
Le vainqueur, Charles Terront, 34 ans, boucla son périple en 71 h 27.
Meilleur temps en 1995 : 43 h 20 par Scott Dickson.
Délai maximum : 90 heures.
Nombre de partants : 2860.
Les adhérents du CC du Ninian après leur arrivée à Saint-Quentin-en-Yvelines. De gauche à droite : Bernard Chapron, André Rault, Michel Poisson, Yvon Chipot et Annick Chapron.
Les mêmes randonneurs, avant le départ chez Michel Poisson où ils étaient hébergés.
Après les efforts, le reconfort chez Michel, le beau-frère d'André.
Cette épreuve de renommée internationale exige certaines compétences. Par exemple savoir gérer son temps et ménager son organisme.
Sans l'aide d'André, Bernard ne serait jamais arrivé dans les temps à cause de nombreuses erreurs.